Constant Haimé (1844-1882)
Le cantonnier de chemin de fer
Constant Haimé est employé par la jeune Compagnie de chemin de fer du Nord, créée en 1845, il y travaille comme cantonnier.
Préposé à l’entretien de la voie ferrée et de ses abords sur plusieurs kilomètres autour du village, il en assure la surveillance, ainsi que le bon fonctionnement des passages à niveau.
Le terme cheminot n’existe pas encore, il n’entrera dans le vocabulaire usuel qu’à la fin du siècle, pour devenir officiel en 1911.
Accrobranche généalogique
Né à Bertry (Nord) de Henri Constant Haimel et Anne Catherine Millot, il est le benjamin de la fratrie qui compte cinq enfants. Le patronyme subit plusieurs modifications en fonction des périodes et des lieux, on trouvera Haimel, Haimé et même Aimé dans les villages voisins de Montigny ou Troisvilles.
IL est âgé de 25 ans lorsqu’il épouse Sophie Rosalie Lemaire. Un seul enfant naîtra de cette union, un fils, Jean-Baptiste, dont j’entendrai parler par mes grands-parents comme « Batiche Constant ».
Ayant 41 ancêtres en commun avec Constant Haime, je vous en épargnerai la fastidieuse liste détaillée.
Ce jour là...
Le mardi 10 janvier 1882, un terrible accident allait lui coûter la vie. Alors qu’il rentrait de son travail en suivant la ligne ferroviaire, il fit un écart pour éviter le train en provenance de Busigny, sans se rendre compte qu’un autre train arrivait en sens inverse venant de Cambrai.
Happé par la machine qui le broya, il fut tué sur le coup.
On a peine à comprendre comment il a pu ne pas entendre ce monstre hurlant et fumant que constituait la locomotive à vapeur du XIXe siècle.
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Date de dernière mise à jour : Sam 03 fév 2024
Commentaires
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- 1. andré douay Le Jeu 15 fév 2024
Pas de chance ! - logiquement il aurait dû quitter la voie ferrée, il n'avait peut-être plus de logique ...
Bon article -
- 2. Aline DOLE Le Mar 06 fév 2024
Quel terrible accident, c'est "grâce à " lui qu'existent les panneaux un train peut en cacher un autre ?-
- Dominique LENGLETLe Mer 07 fév 2024
Non, les accidents de ce type étaient nombreux à l'époque, surtout qu'il n'y avait pas d'inspection du travail pour contrôler si la musette contenait quelques litrons.
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- 3. Monique Pulby Le Sam 03 fév 2024
La presse constitue une belle source pour connaître comment nos ancêtres sont décédés. -
- 4. Jean-Luc Marcel DUMOULIN Le Sam 03 fév 2024
Bonsoir Cousine,
Une nouvelle fois merci beaucoup pour ta chronique historique, voilà qui vient en rajouter sur les causes de décès de nos vénérables ancêtres.
Bonne soirée.
Bises. -
- 5. Christiane Bruneau Le Sam 03 fév 2024
bel article ! j'ai aussi un collatéral décédé dans les mêmes circonstances ou presque ...
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