Il y a tout juste quarante ans, disparaissait Lucien Foulon, à l’âge de 59 ans.
Lucien Foulon (1923-1982)Ses parents, sa famille
Janvier 1923. L'hiver est doux et humide dans le Nord.
Pluie et brouillard alternent sur la plaine du Cambrésis. L'humidité envahit les maisons. Les poêles peinent à réchauffer les demeures encore endommagées par la guerre toute récente. Les réparations, les dommages de guerres n'en sont qu'aux négociations entre vainqueurs et vaincus.
Par ailleurs, le charbon est encore rare et cher. Lorsque la guerre a éclaté, dès 1914, les Allemands ont occupé le bassin minier, démonté tout ce qui pouvait être envoyé en Allemagne et fait sauter les puits. À leur départ, en 1918, ils ont noyé toutes les galeries. Il a fallu cinq longues années pour que la production reprenne.
A Clary, c'est dans une masure qui sera détruite dans les années 50/60, rue des Agaches (des pies), que Lucien voit le jour, dans la soirée du vendredi 4 janvier 1923.
C'est le cinquième enfant de la famille, Aurélie, Jeanne, Pierre et Lucienne l'ont précédé. André et René viendront compléter la fratrie.
Dès le lendemain matin, son père ira le déclarer et le reconnaître comme son fils, à la mairie provisoire, construction en bois qui se substitue à l'édifice détruit par les bombardements de 1914.
La maman, Maria FAVOT, mère au foyer, née à Le Cateau en 1892 et le papa, Pierre Joseph FOULON, maçon, né à Clary en 1892 également, ne sont pas mariés. Ils s’uniront seulement, le 05 octobre 1925.
Le mariage s'accompagnera d'une procédure de légitimation des enfants nés avant cette date. Leur union tardive reste pour moi un mystère.
Petit retour en arrière :
Au début de leur vie commune Pierre FOULON et Maria FAVOT habitent Montigny-en-Cambrésis, le village voisin. Maria y a une grande partie de sa famille. C'est là que naitront leurs deux premiers enfants.
Aurélie, naît en 1912. Pierre n'a pas encore effectué son service militaire. Il est appelé à l'automne 1913. Il rejoint le 46è RA de Châlons-sur-Marne (aujourd'hui Châlons-en-Champagne). Deux mois plus tard il est réformé pour "épilepsie larvée", concept un peu flou d'une épilepsie qui se manifeste non pas par des convulsions mais par des manifestations psychiques.
A partir de là deux hypothèses : soit il a simulé la "folie", soit il était vraiment malade.
- Lorsque l'on sait que la simulation de l'épilepsie était une méthode classique pour échapper au service militaire, on peut penser que Pierre, avec une femme et une enfant à nourrir, avait choisi cette voie d'esquive. Cependant son statut de réformé sera confirmé en 1915, alors que l'armée est devenue beaucoup plus méfiante à l'encontre des resquilleurs.
- L'épilepsie, maladie neurologique encore mal connue, était fréquemment confondue avec une maladie mentale. Les épileptiques, souvent considérés comme des êtres étranges, angoissants, souffraient d’isolement, d’exclusion sociale. Si le mariage ne leur était pas interdit, il était fortement déconseillé. Est-ce que cela pouvait constituer un élément de réponse ?
Leur deuxième enfant arrive en 1915, il portera le prénom de Pierre, comme son père, son grand père et son arrière-grand-père. C'est la quatrième génération. Est-ce pour cela qu'il se fera appeler par son second prénom "Joseph" ?
La famille décide de déménager sur Clary en 1918, un peu avant la naissance de Jeanne, troisième de la fratrie.
Les naissances continueront de s'échelonner tous les deux ou trois ans. La paix est revenue. Il y a beaucoup de travail pour un maçon, l'avenir semble souriant.
Hélas, le père de famille décède accidentellement, le 11 octobre 1932, il n’a que quarante ans.
Maria élèvera seule, courageusement ses sept enfants. La plus âgée, Aurélie, a 20 ans ; le benjamin, René n'a que 5 ans.
Ci-dessus, Maria avec six de ses enfants, seule manque Aurélie. La jeune femme a quitté la famille, définitivement. Je retrouverai sa trace par hasard dans les registres d'état civil de Montigny. Elle est décédée, célibataire, en janvier 1971, dans un hospice de Château-Thierry, dans l'Aisne.
Deux autres photos de famille ci-dessous. Après un appel sur les réseaux sociaux, ces clichés ont été pris à Ligny, chez Jeanne et Robert BRUET. Les maisons, aujourd'hui détruites, ont laissé place à la salle de sport.
Les quatre frères.
De gauche à droite : Joseph, André, René et Lucien.
Les "pièces rapportées" (expression peu élégante, mais tellement passée dans le langage commun que vous voudrez me pardonner)
De gauche à droite : Ginette CLICHE, épouse d'André. Yvette MARECAILLE, épouse de Joseph. Yvette MONIAUX épouse de René. Marie-Louise VANDERHAEGEN épouse de Lucien
Robert BRUET époux de Jeanne et Lucien DEGREMONT époux de Lucienne.
Son enfance
Une photo de classe de 1931 nous permet de découvrir Lucien enfant, petite crevette qui saura se faire une place parmi les grands.
Le garçonnet n'a que 8 ans au décès de son papa.
Avant l'année 1936, l'école n'est pas encore obligatoire jusqu'à 14 ans : les enfants la quittent dès le certificat d'études obtenu, entre 11 et 13 ans. Ses aînés sont déjà employés dans des fermes. Il faut bien que la famille vive. Lui-même prendra le chemin du travail dès qu'il aura l'âge requis.
A douze ans il fait sa communion dans l'église enfin rénovée, après l'effondrement du clocher en 1931, et les années de travaux qui ont suivi. Un nouveau curé est arrivé en février, le chanoine Bouche. ci-dessous, l'église avant-après. On aime ou on n'aime pas. (Personnellement cela me fait penser à cette merveille d'art déco de New-York, la Chrysler Tower, en moins réussi).
Il a seize ans lorsque survient la guerre en 1939. C'est à la fois le début de l'adolescence et la fin de l'insouciance.
Oh bien sûr il ne se doute pas que cette guerre va durer six longues années ! Depuis leur naissance, les jeunes entendent les anciens du village parler de "der des der" et de "plus jamais ça". Des troupes françaises séjournent à Clary pendant "la drôle de guerre". Les gamins regardent avec beaucoup de curiosité le cantonnement de ces soldats puis leur départ pour se battre, dès que l'Allemagne entre en Belgique.
L'invasion allemande va dessiller les yeux. En peu de temps c'est le chaos : la débâcle de nos troupes puis l'exode. Lucien et sa famille voient de nombreux Clarysiens quitter brusquement le village, se précipiter sur les routes où règne un désordre indescriptible. Un certain nombre d'entre eux feront demi-tour, rapidement rattrapés, puis dépassés par l'ennemi.
Pour tous ceux qui n'ont pas voulu, ou pas pu partir, l'angoisse et le désarroi des familles ne sont pas moindres. Les troupes ennemies traversent le village, lors d'une pause, leurs camions de munitions, stationnés sur la place, sont bombardés. En quelques jours L'envahisseur, qui ne faisait que passer, se transforme en occupant : il investit les maisons laissées vacantes par les évacués et s'installe. Par ailleurs, on est sans nouvelles de plusieurs dizaines d'hommes du village faits prisonniers, dont Joseph, le grand frère de Lucien.
Rapidement, le rationnement et les cartes d'alimentation s'imposent pour les produits tels que pain, beurre, tabac, sucre, viande, savon etc. Heureusement, à la campagne, un bout de jardin, un poulailler et un clapier améliorent l'ordinaire.
Pour couronner le tout, et ajouter à l'angoisse, une épidémie de croup va se développer dans le village à l'été 1940, elle fera plusieurs morts. - Le croup est l'autre nom de la diphtérie, maladie virale respiratoire très contagieuse -
La signature de l'armistice à Rethondes le 22 juin 1940 a une conséquence qui impactera les garçons de plusieurs classes d'âge : Le service militaire a été supprimé par le traité. Les classes de 41 à 45 ne seront pas appelées. Lucien est de ceux-là.
En 1941-1942, il fait partie de l’équipe de football du village.
Cela peut sembler incongru, il n'en est rien : en 1941, l'état français fait pression sur les communes pour que des programmes sportifs soient mis sur pied. L'idée est que la victoire facile des allemands serait due à la faiblesse de la jeunesse française. Pour pallier cette dérive, Jean Borotra, ministre, est chargé de "donner au pays une jeunesse robuste, à l’âme bien trempée". Des subventions sont allouées pour les équipements. C'est ainsi que naît l'Association Sportive de Clary, où les jeunes gens pourront pratiquer, gymnastique, athlétisme ou football.
En Couple
Il rencontre, à la même époque, Marie Louise VANDERHAEGEN, jeune fille belge, descendue du train à Busigny pour troquer des cigarettes contre de la nourriture. Ils n'ont pas vingt ans ! Leur entente est immédiate bien que tout semble les séparer.
Elle est fille unique, il est issu d'une famille nombreuse. Elle est née d'une famille bourgeoise et a fait des études, Il est ouvrier et fils d'ouvrier. C'est une citadine issue d'un important bassin minier de plus de 300 000 habitants, il vit dans un village agricole. Mais la guerre gomme les différences.
En ces temps très troublés, à l’avenir incertain, la vie s’accélère : les jeunes gens décident de se marier rapidement.
Tous deux sont mineurs. Ils doivent obtenir l’autorisation de leurs familles respectives avant de s'unir le 2 février 1943 à Clary, dans l'intimité. Seule Maria, la maman de Lucien assiste à la cérémonie. La famille de Marie Louise est absente. Leurs témoins sont Roger LANSIAUX, et René DEUDON, deux amis du couple. Ce dernier sera le parrain de leur premier enfant.
Les jeunes mariés s’installent rue Dîme, aujourd'hui rue du Commandant Delattre, ils sont locataires d'une petite maison appartenant à Mr Mora.
Un an, jour pour jour, après leur mariage, le 2 février 1944, naît Jacques, leur premier enfant. puis viendra Jacqueline, l'année suivante.
Lucien et ses frères louent leurs bras pour les travaux des champs. Ils sont "journaliers".
- un journalier désigne, à l'origine, dans le monde paysan un simple manœuvre ou manouvrier, c'est-à-dire un ouvrier agricole louant sa force de travail à la journée auprès d'un propriétaire ou fermier entrepreneur de cultures ou d'élevage -
Entre les campagnes de betteraves et le battage du blé, le travail ne manque pas à Clary, village essentiellement agricole. La plaine fertile du Cambrésis présente une imbrication de cultures variées avec deux dominantes : les céréales et les betteraves. En 1954, plus de 22% des terres labourables sont occupées par des betteraves sucrières dans le Cambrésis, ce qui en fait la première région productrice de France, si l'on fait jouer les deux critères superficie plus rendement. On manque de bras dans les années 50, on fait appel à la main-d'œuvre étrangère, italienne ou polonaise.
Dans le même temps, pour quelques années seulement, Lucien travaille dans sa cave sur un métier à tisser. Son épouse, comptable, est salariée aux Ets Courmont de Ligny.
Même si le Front Populaire a voté la semaine de 40 heures en 1936, cette mesure n'a jamais eu le temps d'être vraiment respectée. Pendant la guerre, le régime de Vichy porte la durée maximale du travail à 60 heures puis, à la libération, la reconstruction du pays nécessite un surcroît de travail qui se concrétise par d'importantes heures supplémentaires. Tout le monde y trouve son compte.
Quelques images souvenirs de la rue Dîme.
Toute la famille réunie pour la communion de Jacques et Jacqueline en 1956.
En 1957, le couple et ses deux enfants déménagent pour s'installer dans la maison qu’il vient d' acquérir au 20 rue Henri Bourlet - photo provenant de la collection du regretté Bernard Lempereur - C'est dans la petite dépendance sur la droite que sera stationné le premier tracteur.
1959 voit l’arrivée du petit dernier, Thierry. Le couple est encore relativement jeune, 36 ans, mais il est sorti des couches et des biberons depuis de nombreuses années. Jacques, 15 ans, au collège de Caudry, commence à travailler avec son père pendant les vacances scolaires. Jacqueline est également collégienne. Il faut se réorganiser et se reloger.
La famille agrandie s’installe rue Neuve, dans la maison de Mr PRUVOT achetée en viager au début des années 60.
L'entreprise
Lucien travaille comme chauffeur, depuis les années 50, chez PEZIN, entrepreneur de battage à Elincourt.
Lorsque le fils, Roger PEZIN, peu intéressé par l'entreprise familiale, décide de partir dans le sud de la France, Lucien annonce un soir, à sa famille surprise, qu’il va reprendre l'activité de son patron : C'est décidé, il s'installe à son compte !
Il y sera encouragé fortement par son épouse qui approuve cette initiative.
Ce sera chose faite au printemps 1961. Le 6 mai, Il obtient son numéro d'exploitation agricole : 11 782.
Ci-dessous, le tracteur Société Française tirant la batteuse. Photo prise à Elincourt à proximité de chez PEZIN. Lucien en salopette. En quelques années la batteuse à poste fixe tirée par le tracteur sera abandonnée.
En ce début des années 60, C'est une nouvelle révolution agricole qui s'opère dans les campagnes. La France sort à peine des pénuries et des rationnements qui se sont prolongés bien au delà de la fin de la guerre. Elle a besoin de produire en grande quantité. Le challenge sera rendu possible par des innovations techniques et chimiques importantes, la mécanisation, les engrais et produits phytosanitaires, ainsi qu'une meilleure sélection variétale des semences.
Les années 60 sont aussi les grandes années du remembrement : En 1946, il y avait 145 millions de parcelles en France, avec une taille moyenne de 0,33 hectare. La taille de ces exploitations rendait l'utilisation des tracteurs difficile et peu rentable. En regroupant ces lopins, de faibles superficies ou trop dispersés pour être facilement exploitables, le remembrement vise à réduire les temps et les coûts d'exploitation. Il facilite le travail de l'agriculteur en limitant ses déplacements et en adaptant les parcelles aux engins agricoles modernes.
l'objectif de Lucien est la diversification, par l'ajout d' arracheuses de betteraves, puis, rapidement, de matériel pour la récolte des pois et haricots verts : La conserverie Alibel de Boistrancourt ouvre en 1962. L'entreprise de battage devient Entreprise de Travaux Agricoles. Elle compte déjà trois salariés permanents et une dizaine de saisonniers. La physionomie de l'établissement change. Un hangar-atelier et est construit à l'arrière de la maison. Il abrite les premiers bureaux.
Parmi les pionniers de l'aventure Jean-Michel GAVE, Christian MONTIGNY et Maurice RAMETTE.
Lucien s’occupe de la partie technique, Marie-Louise gère l’administratif tout en continuant à travailler à l’extérieur. Il laisse également volontiers à son épouse l’éducation scolaire et religieuse de leurs enfants.
Très vite une évidence s'impose, l'opportunité d'adjoindre un secteur pétrolier au secteur agricole : les machines, les tracteurs ont besoin pour fonctionner de carburant et de lubrifiants. Ce sera conclu dès 1965 avec la Société Shell. Ci-contre, le jeune Thierry devant la maison familiale rue Neuve.
La construction du dépôt de fioul domestique élargit la clientèle jusqu'aux particuliers et aux industriels utilisant cette énergie pour le chauffage.
Les années passent. Lucien marie son premier enfant Jacques en 1965 avec Geneviève BOURGEOIS, parisienne originaire de Clary.
Depuis son retour du service militaire, effectué en Algérie, Jacques travaille à l'entreprise familiale. Jacqueline poursuit ses études. Le jeune Thierry grandit, insouciant.
Sur le plan familial, le début d'année 1966 est rude : Lucien perd son frère aîné Joseph le 18 avril, puis sa maman, Maria Favot, le 6 mai et Marie Louise perd son papa le 17 mai.
L’entreprise prospère rapidement et le statut d'entreprise individuelle n'est plus approprié à son développement, elle devient Société Anonyme : la S.A. MAISON LUCIEN FOULON naît le 1er janvier 1968. Son siège social est établi au 20 rue Henri Bourlet. L'établissement s'agrandit à nouveau, par l'ajout d'un nouveau bâtiment, qui regroupera sous son toit, à la fois les hangars, les bureaux, un réfectoire et une salle de réunion. Le lieu abritera près de 500 personnes à l'occasion des feux de la St Jean 1981. Je n'ai malheureusement aucune photo de l'évènement.
Marie-Louise l'épouse de Lucien, doit rapidement cesser son travail aux Ets Courmont pour se consacrer pleinement à la jeune Société. Puis Jacques, son fils y prendra une part de plus en plus importante au fur et à mesure que Marie-Louise s’engagera dans la vie communale. Jacqueline épousera Jean-Baptiste CARPENTIER.
Au quotidien
Lucien découvrira l’art d’être grand-père avec ses trois premières petites-filles, Laurence, Anne et Cécile.
Dans les années 70, en prévision de la future retraite, le couple acquiert une maison, à Alénya (Pyrénées Orientales), elle deviendra maison de vacances pour toute la famille. Des amitiés indéfectibles sont nouées, notamment avec la famille FABRE. Lucien adore la pêche. Une partie de son équipement est toujours ici. Cette maison est devenue la nôtre.
Les vacances dans le sud :
En pays de connaissance - sortie à Espinavell avec Léon et Bernadette MILLOT -
Les catalans en visite dans le Nord.
Je n’ai pas connu personnellement Lucien, mais les photos montrent un homme très souriant, sociable, qui aimait à se distraire lorsqu’il n’était pas au travail.
Il aimait les voyages, la bonne chère, la danse et l'opérette.
Quelques souvenirs en vrac.
Que sais-je d’autre ? Qu’il était passionné de courses hippiques et jouait scientifiquement, en étudiant les chevaux ; qu'il était un peu sourd et savait en jouer habilement si c'etait nécessaire ; et enfin, qu'il était d'un calme impressionnant dans son travail.
Les images nous le montrent aussi, hélas, très souvent une cigarette à la main. C’était un grand fumeur. Il le paiera de sa vie. Il meurt brusquement d’un accident cardio-vasculaire, à table le soir du mardi gras, alors que Jacques apportait des crêpes pour l’occasion. C'était le mardi 2 mars 1982. Il ne verra pas le mariage de son plus jeune fils.
La vie continue
Après son décès, Marie-Louise, qui est déjà Maire de Clary depuis 1971, s'engagera de plus en plus dans la vie communale et publique.
Quatre nouveaux petits-enfants, Mickael, Alexandre, Catherine et Laetitia, naîtront du mariage de Thierry et Marie Noëlle LAFUENTE.
L’entreprise continuera de se développer sans lui pendant plusieurs décennies. En 1990 elle comptera jusqu'à quatre administratifs, vingt chauffeurs mécaniciens permanents dont deux cadres et une quarantaine de saisonniers pendant cinq mois de l'année, tout en conservant un caractère, un état d'esprit familial.
Quelques photos, ci-dessous, m'ont été transmises par des membres du personnel. Je les en remercie. Si vous en avez d'autres n'hésitez pas à mes les adresser, nous pourrons créer un album en ligne.
Génaalogie
Pour terminer, quelques informations généalogiques :
La Famille FOULON est arrivée à Clary par le mariage, en 1880, de Pierre Joseph (dit Joseph) avec Angélique Julie HEDIARD. Patronymes : Hediard, Quennesson, Favot.
La souche de cette branche : le couple Jean Philippe FOULON x Margueritte WATTEL, provient de Graincourt les Havrincourt (Pas de Calais), et de Moeuvres (Nord). De "l'enclave", cette curiosité historique qui imbrique les deux départements. J'y reviendrai plus tard, je n'ai pas encore travaillé cette généalogie qui est celle de mon mari.
Foulon (653.07 Ko)
Date de dernière mise à jour : Mar 26 juil 2022
Commentaires
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- 1. Foulon Alexandre Le Sam 25 juin 2022
Bonjour,
Jacques et Dominique,
Je sais que cela fait longtemps que nous nous sommes vu, je tenais à vous remercier pour tous le travail effectuer pour perpétuer la mémoire de notre famille.
Je me doute que cette documentation n'a pas du être de tout repos tellement elle est détaillée, je n'ai pas connu papi personnellement mais grâce à ces lignes j'en apprend plus sur son histoire.
J'espère que vous allez bien et que toute la famille se porte à merveille, ici tout va bien pour nous.
Bonne journée a vous.
Alexandre-
- Dominique LENGLETLe Mar 28 juin 2022
Contente de te lire, merci beaucoup Alexandre, je te contacte en MP.
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- 2. Josette Nicoll Le Dim 20 mars 2022
Un super travail, bravo. -
- 3. Jean-Luc DUMOULIN Le Mer 02 mars 2022
Excellent travail. Bravo -
- 4. Gosset Marie Le Mer 02 mars 2022
Bonjour.
Félicitations pour votre travail. C'est avec une belle émotion que je repense à mes grands parents, Yvette et René Foulon. Merci pour ces belles découvertes familiales. -
- 5. GOSSET Antoine Le Mer 02 mars 2022
Merci merci merci !
Quel plaisir de lire le fruit de votre travail !
Je découvre ma famille.
Je suis Antoine, le petit-fils de René, le plus jeune frère de Lucien.-
- Dominique LENGLETLe Mer 02 mars 2022
Merci beaucoup Antoine, pour ce commentaire. Cela fait plaisir de lire des encouragements et un intérêt pour le travail fourni. C'est tellement plus gratifiant qu'un like sur Facebook.
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