Ferdinand Farez (1766-1853) Barbe-bleue
Première union avant 1793
Ferdinand Farez épouse Marie Opportune DELHAYE (1761-1798), fille de Jean-François DELHAYE et d’Anne LOUVET. La date exacte de leur mariage demeure inconnue, le registre d’état civil de cette période ayant été perdu.
À moins de 26 ans, Ferdinand épouse une femme de presque 31 ans. Un âge qui, à l’époque, la faisait sans doute passer pour une "vieille fille". De leur union naîtront trois enfants, mais seul l’aîné survivra et fondera une famille.
Marie Opportune décède en décembre 1798, à l’âge de 37 ans.
Quatre mois plus tard, son veuf se remarie.
Deuxième union mars 1799
Elle a 25 ans, lui en a 32. Déjà père d’un petit Ferdinand, né de son premier mariage, il réitère et donne à son deuxième fils le même prénom, une pratique fréquente à l’époque, bien que source de confusions généalogiques.
De leur union naissent trois enfants :
- Pierre, né en janvier 1800, ne vivra que 24 jours.
- Ferdinand, né en 1801, s’éteindra au bout de 7 jours.
- Leur troisième enfant, une fille prénommée Marie Reine, atteindra l’âge adulte mais mourra prématurément à 23 ans.
Chrysoline décède en avril 1804, après cinq années de mariage et trois grossesses. Elle n’a que 30 ans.
Dix mois plus tard, Ferdinand convole à nouveau.
Troisième union février 1805
Cette fois, l’élue est Anne Marie MARLIERE (1777-1807), fille d’Isidore MARLIERE et de Marie HAIME, et déjà veuve de Louis GAVE.
Lui a 38 ans, elle en a 27. Leur union sera marquée par la douleur :
Joseph, né en 1805, meurt le jour de sa naissance.
Ismérie, née en 1806, ne vivra que deux jours.
Anne Marie, à son tour, rend l’âme moins d’un an plus tard, en 1807. Elle n’a que 30 ans.
Deux mois seulement après ce troisième veuvage, Ferdinand se remarie.
Quatrième union : novembre 1807
À 41 ans, Ferdinand Farez prend pour épouse Marie Françoise MOITY, fille de Jean-Baptiste MOITY et de Catherine CARDON.
Cette fois encore, il choisit une jeune femme : elle n’a que 24 ans. Mais, contrairement à ses précédentes épouses, celle-ci lui survivra… et de loin !
De leur union naîtront sept enfants, tous vivants – une première dans ce funeste tableau.
Marie Françoise, plus robuste ou plus chanceuse que ses devancières, enterrera même son mari, lui survivant de onze ans.
Conclusion
Sans aller jusqu’à affirmer que nous sommes en présence d’un Barbe-Bleue, force est de constater que Ferdinand Farez ne s’est jamais laissé abattre par le deuil. Quatre mariages, quinze enfants… et un contraste saisissant : sur les huit enfants issus de ses trois premières unions, un seul a survécu. En revanche, les sept derniers, nés de son ultime mariage, ont tous vécu.
Était-ce le fruit du hasard, de conditions de vie améliorées, ou Marie Françoise Moity possédait-elle un don secret que ses devancières n’avaient pas ? Toujours est-il que ce quatrième mariage lui aura été, à lui, fatal…
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Date de dernière mise à jour : Mer 12 mars 2025
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