Bertry Genealogie Cirier Ciriez
Cetait au temps ...

Paris 1871 La Commune Les Ciriez

 

« Combattants ! Combattants ! Qu’est-ce que vous voulez ?
Quoi ! d’un côté la France et de l’autre la France !
Arrêtez ! c’est le deuil qui sort de vos succès."

Victor Hugo - L'Année terrible -

Prologue :

 

A partir de la moitié du XIXe siècle, nombre de bertrésiens, dont plusieurs membres de la famille Ciriez, sont "montés" à Paris - Oui, même dans le Nord on "monte" à Paris, non-sens géographique mais oh combien symbolique-

Des descendants de mes aïeux Michel Antoine CIRIEZ et Elisabeth LOUVET, se sont lancés dans l'aventure parisienne. Ils ont fait le choix de partir, d'abandonner leur racines. Choix toujours difficile, souvent douloureux, mais aussi espoir d'un avenir, d'une vie meilleure.

Deux des filles de Michel Antoine et Elisabeth, ont fondé une famille à Paris. Toutes deux sont encore en vie lorsqu'éclate la terrible insurrection qui porte nom de "Commune" entre mars  et mai 1871 : Clotilde  (1794-1884) épouse de Louis FONTAINE et Annina (1805-1875) épouse de Benoist RICHEZ.

Les deux familles ont quitté Bertry approximativement à la même époque. Les demoiselles avaient épousé des tisseurs. Leur avenir était, leur semblait-il, ailleurs qu'au village. Il faut dire que Paris attirait tel un aimant. A tel point que certains biographes n'ont pas hésité à qualifier la ville de "Far-West des Français".

  • Clotilde et sa famille sont partis après 1848 :  Ils ont quatre enfants, seule l'aînée Anne Clotilde née en 1824, est demeurée au pays. Elle s'est mariée à Bertry  en 1848, juste avant que la famille ne parte pour Paris.

Les trois autres enfants, Célina,  Louis Philippe et Victorine,  ont respectivement 21, 16 et 14 ans à leur arrivée dans la capitale. La famille s'établiera dans le 20e arrondissement rue des Panoyaux. Nous ignorons tout de Célina, nous n'en parlerons pas.

Reu des panoyaux vers 1900

Le jeune fils de Clotilde Louis Philippe FONTAINE, 16 ans, peut-être grisé par la vie parisienne, s'amourache de Marthe DAUBIGNY, une jeune fille de 18 ans, native de Bohain dans l'Aisne, tisseuse comme lui. Une fille leur naît en avril 1849, Marie Estelle, suivie d'Hélène née en 1851. Toutes deux nées DAUBIGNY, elles seront légitimées par le mariage de leurs parents en décembre 1862. A l'époque de leur mariage le couple vit dans un quartier rupin, rue de Mogador dans le 9è arrondissement.

Victorine FONTAINE, la benjamine, s'est également mariée en 1862, à  Jean Baptiste LANCIAUX. Le couple vit rue des amandiers, à deux pas du père Lachaise dans le 20e. Rue des amandiers Elle travaille comme passementière. Son mari, est aussi un "nouveau parisien", il est né dans l'Aisne à Aisonville-et-Bernoville. Arrivé à la capitale, il a trouvé un travail de cantonnier : La voirie de Paris est en pleine transformation, les travaux engagés sont d'un ampleur sans précédent, on perce des avenues, on ouvre des rues, on pave et on crée des trottoirs. Ces rues pavées  apporteront un matériau de choix pour les barricades  de l'inssurection (et des suivantes...)Baricades paves

 

  • Annina et sa famille ont quitté Bertry un peu plus tôt : leur acte de mariage protestant à Paris, les situe résidants au 17 rue Lafayette en 1844 Rue lafayette ixe 1   Cependant, ils semblent avoir quitté Paris pour une courte période puisqu'en 1845, ils sont domiciliés à Saint-Quentin (Aisne) :

 

Leur benjamine, Julie, naît en avril 1845 dans une auberge à Vaudherland, près de Roissy-en-France, au bord de la D317 (anciennement N17 longtemps appelée Route de Flandres).
L'escale dans cette auberge n'était probablement pas prévue...

Ensuite retour à Paris, en 1848, nous savons, grâce aux actes notariés, qu'ils logent dans le quartier de la Villette, puis en 1849, la rue du Faubourg St Denis.

S'adapter à une ville champignon qui compte près d'un million d'habitants, lorsque l'on est issu d'un village de 2000 âmes n'est pas simple. Cet afflux de population, cette croissance hors-norme  ne vont pas sans provoquer d'énormes difficultés d'infrastructures  et de logement pour les nouveaux arrivants qui naviguent de garnis précaires et exigus en sous-pentes insalubres. iIs y côtoient la tuberculose, la gale et l'insécurité.

Dès leur arrivée à Paris, nos deux familles sont confrontées à une épidémie de choléra en 1849, et aux soubresauts de l'instabilité politique : La Capitale se distingue du reste du pays, c'est par elle que passent toutes les mutations politiques : Tout le XIXe siècle sera agité.  La Deuxième République, sera de courte durée, de 1848 à1852. Heureusement il y a de l'emploi pour tout le monde. Paris n'est plus la capitale du coton, comme pendant le 1er Empire, mais la ville offre du travail à nos deux couples de tisseurs et aux enfants en âge de travailler.

 

 La guerre du Blocus à la Commune :

 

Lorsqu'éclate la guerre de 1870, Clotilde, 77 ans et Annina, 65 ans,  vivent seules.

 la première a perdu son mari l'année précédente, et pour ce qui est d'Annina, le mari s'est tout simplement volatilisé, il a disparu sans laisser d'adresse une dizaine d'années plus tôt.

Clotilde vit toujours dans le 20e, rue des Panoyaux  à 500m de sa fille, Victorine,  et sa famille, rue des Amandiers.

Annina, quant à elle, vit maintenant  rive gauche, dans le 13e, rue Samson sur la Butte aux Cailles, à proximité de deux de ses enfants également installés dans cet arrondissement : Célestin, célibataire, rue des Terres au CuréRue terre au cure et Julie, mariée depuis 2 ans à Pierre DESŒUVRES, le couple réside rue Nationale Rue nationale

4 septembre 1870 :

 Apprenant la défaite et la capitulation de Napoléon III à Sedan, le peuple de Paris se soulève. Il envahit le Palais-Bourbon, proclame la République, et donne naissance à un gouvernement de la Défense Nationale destiné à poursuivre la guerre.

 Cependant, les prussiens sont en route pour investir Paris. Dès le 19 septembre, encerclés par les troupes allemandes qui ont coupé toutes les lignes ferroviaires, les parisiens se retrouvent prisonniers à l'intérieur de la ville fortifiée. Plus de contact possible avec la famille restée dans le Nord.

Les parisiens sont confrontés à de multiples difficultés.

Le rationnement des denrées est organisé tant bien que mal,  les queues s’allongent devant les commerces de bouche littéralement pris d’assaut. Les prix de la viande, des conserves, du pain  flambent. Annina, Clotilde et leur famille  passeront de longues heures devant la cantine municipale, pour obtenir quelques grammes de viande par personne, voire juste un peu de suif (gras de boeuf).Cantine municipale      Pain et viande 768x585

 

7 octobre 1870 :

Léon Gambetta, jeune ministre de l'intérieur, s'échappe en ballon, de la butte Montmartre, afin d'organiser la défense du pays depuis la province. Gambetta en ballon

Une foule considérable se presse sur la place Saint-Pierre de Montmartre pour assister à l’événement.

Montmartre est à moins de trois kilomètres du quartier de Menilmontant où habitent Clotilde et ses enfants. Peut-être font ils partie de la foule qui met tous ses espoirs dans cette rocambolesque aventure.

Puis l'hiver arrive, rude, très rude.

 Les températures descendent jusqu'à moins 15°.  En peu de temps les provisions de bois sont épuisées, les hommes de la famille, comme tous les autres, se transforment en bûcherons, ils font feu de tout bois, les plantations d'arbres de la ville n'y résisteront pas, y compris les ormes plantés par Sully 300 ans plus tôt. 

Inexorablement les conditions de vie se dégradent : la famine s'installe.

Les plus âgés d'entre nous se souviennent qu'enfants leurs grands-parents racontaient la famine de 1870: "on mangeait du rat à Paris" . Ce n'est pas qu'une légende issue de l'imaginaire populaire : Des commerces de viandes insolites commencent à ouvrir çà et là dans la ville assiégée. On y vend  du chat, du chien, des brochettes de moineaux ou des rongeurs. Bientôt, un marché aux rats s’organise sur la place de l’Hôtel de Ville Le depeceur de rats

 

5 janvier 1871 :

 La terreur s'installe pour la famille d'Annina RICHEZ  et pour tous les habitants du sud de la ville : les Prussiens bombardent la rive gauche de la capitale, l'objectif est clairement de saper le moral de la population résistante.Les obus en janvier 1871

Le gouvernement en place s’attire une critique de plus en plus violente de la part des porte-parole des milieux populaires.

A côté de l’armée régulière et de la garde mobile, la principale force de Paris réside dans la garde nationale, soit environ 250 000 hommes en armes, recrutés et organisés par quartiers, ils veulent en découdre, réclament  des " sortie en masse " et la " guerre à outrance " alors que l'on se contente de quelques escarmouches dans la banlieue. En l'espèce, la bonne volonté ne suffit pas, la garde nationale est mal entraînée. Chaque engagement entraîne de lourdes pertes et se solde par un échec suivi d'une violente riposte prussienne.

Dès le 13 août le gouvernement avait appelé tous les citoyens de Paris de plus de 21 ans, résidents depuis plus d’un an, à s’inscrire dans la garde . Les plus jeunes, furent intégrés dans des bataillons de combat au front, contre les Prussiens. En octobre, Gambetta à Tours et les autorités municipales dans Paris y ajoutèrent un appel à une levée en masse  où conscrits, volontaires et gardes nationaux faisaient cause commune contre l’ennemi. « Que l'on soit toujours citoyen et soldat ».

Difficile d'imaginer que les hommes valides de la famille y aient échappé, si tant est qu'ils l'auraient voulu. D'autant qu'un argument de poids penche en faveur de l'engagement :  alors que presque tous ont perdu leur travail, Il est attribué aux  gardes une solde de 1,50 F par jour, à laquelle s'ajoutent des compléments familiaux. Requisition pour garde Quel fut l'engagement de  Célestin Richez, 32 ans célibataire. Pierre Desœuvres, époux de Julie Richez 28 ans, sans enfant. Jean Baptiste Lanciaux, époux Fontaine 43 ans. Louis Philippe Fontaine 38 ans ? Nous ne le saurons probablement jamais, puisque des archives nationales furent détruites.

 28 janvier 1871 : 

Stupeur générale : l'armistice est signée. Après 119 jours de résistance le peuple parisien affamé et coupé du monde s'estime trahi.

L'armistice est suivi d'élections : les résultats sont catastrophiques pour les bonapartistes et très mauvais pour les républicains.  Adolphe Thiers (qui deviendra ultérieurement Président de la République) est élu  chef du pouvoir exécutif. De nombreux députés républicains, dont Victor Hugo,  qui refusent l'annexion à l'Allemagne de  l'Alsace et la Moselle  démissionnent. 

 8 Février 1781 :

L'ensemble des français masculins, élit une Assemblée Générale largement monarchiste.  . 

Là encore les parisiens, en majorité républicains ne se reconnaissent pas dans le scrutin. L'exaspération de la population va aller croissant  lorsque le gouvernement décide de ne plus payer la solde des  gardes nationaux. Elle sera à son comble lorsque les Allemands défileront dans la Capitale "décapitalisée" alors que le gouvernement est parti s'installer à Versailles. 

Ainsi débute la guerre civile, d'abord par patriotisme. Un ancien de la commune, Jules Andrieu, dira : " Le peuple, dans sa haine des subtilités, fait quelquefois des confusions et, en se battant contre les hommes de Versailles, les Parisiens croyaient se battre contre les alliés de la Prusse" Dès le mois de mars,  de nombreuses barricades sont érigées à travers la ville et particulièrement dans sa partie Est. Dans le XXe arrondissement on dénombrera une centaine de barricades entre les prémices de l'insurrection et la "semaine sanglante" du 21 au 28 mai qui y mettra fin. La commune aura gouverné Paris durant 70 jours.

Le soulèvement rassemble des populations aux motivations diverses. Des milliers de gardes nationaux sont presque exclusivement des ouvriers acquis  depuis 1848 à aux idées révolutionnaires de l'internationale ouvrière proche de Karl Marx.  D'autres se réclament de l'Anarchie. Beaucoup revendiquent un anticléricalisme radical.

Lorsque les insurgés élisent un conseil communal de 90 membres les diverses tendances représentées s'entredéchirent, Ils se montrent incapables d'administrer Paris et de définir une stratégique militaire. La victoire ne peut, par conséquent, que revenir au gouvernement légal.

Pendant huit semaines, les deux armées s’affrontent, d'abord autour des forts qui entourent la capitale, puis les communards, dans leur défensive, sont peu à peu refoulés dans les quartiers de l’Est parisien.

Clotilde CIRIEZ et ses enfants vont assister au déferlement de violence de la dernière semaine. En raison de sa démographie, ce quartier populaire est l'un des mieux pourvus en effectifs de la Garde nationale.  Les révolutionnaires y bénéficient d’un réel soutien de la population, les combattants y ont leur famille, leurs attaches alors que dans les beaux quartiers, les résidents les plus bourgeois ont quitté la ville. 

Rue des Amandiers Victorine FONTAINE et ses trois enfants ont vécu toutes le privations et les affres de la guerre.

La petite dernière Hélène, 3 ans est encore un bébé et Julie, 8 ans une petite fille. Mais Edmond, 16 ans,  est à l'âge difficile, celui où l'on se croit invincible, et Monsieur Hugo, avec son "Gavroche" a donné bien des idées bravaches à toute cette jeunesse. Pensez-donc, tous ces enfants perdus de la communes, ces enfants soldats engagés dans le "Bataillon des Pupilles " ou "Les vengeurs de Flourens". Enfants combattants 1871

Nous en arrivons à cette dernière semaine dite "la semaine sanglante".

Dimanche 21 mai 1871 :

 les troupes régulières, profitant d'une relâche d'attention des insurgés, pénètrent dans Paris par la Porte d'Auteuil. Emile Zola, alors chroniqueur parlementaire, raconte que des groupes se forment sur les grandes voies et une partie de la population salue les libérateurs. Sur les grands boulevards des parisiens hostiles à la Commune laissent éclater leur joie.

La répression commence, l'armée fouille les maisons, procède à de nombreuses arrestations souvent arbitraires et commence à fusiller sans discernement, les scènes se déroulent de manière identique les jours suivants.

Lundi 22 mai 1871 :

 L'armée des Versaillais avance régulièrement. la rue des Amandiers, en ligne droite,  constituant un axe stratégique, une barricade y est installée : Barricade rue des amandiers

Mardi 23 mai :

 La butte Montmartre tombe pratiquement sans combat du fait de la désorganisation des insurgés, alors qu'une poche de résistance se met en place à la Butte-aux-Cailles.

La Commune, pour faire diversion et pour entraver la progression des versaillais allume des incendies.

Brûler Paris plutôt que de le rendre devint une consigne dans les rangs communards, conformément à certaines déclarations qui avaient pu enflammer les esprits, comme cette formule menaçante aux accents prémonitoires de Louise Michel : « Paris sera à nous ou n’existera plus » .IncendiesL'air brûlant asphyxie les parisiens, la chaleur est insupportable et une pluie de tisons s'abat sur eux.

Les incendies se poursuivent le lendemain : les dirigeants communards font évacuer et mettent le feu à l'Hôtel de ville, la Préfecture de Police et le Palais de Justice.

 Jeudi 25 mai :

Avenue d'Italie (13è) cinq dominicains d'Arcueil et neuf de leurs employés sont soupçonnés de travailler pour « Versailles » et d'avoir mis le feu au siège de l'état-major du 101e bataillon proche de leur école.  Arrêtés le 19 mai, puis transférés le 25 lors de l'évacuation ils sont abattus dans la prison du secteur.

Massacre des dominicainse 25 mai 1871

La Butte-aux-Cailles où habitent Annina CIRIEZ et ses enfants, est l'objet de combats acharnés, la butte est bombardée. La place est stratégique, les Versaillais combattent à six contre un afin de s'assurer la victoire.Battaille butte aux cailles

La bataille de la Butte-aux-Cailles leur permet  de s'emparer de toute la rive gauche de la Seine. Les Fédérés sont obligés de se replier sur les quartiers Est de Paris où auront lieu les derniers combats du 26 au 28 mai 1871.

 

 Vendredi 26 mai :

Les exactions se poursuivent de part et d'autre, les fédérés fusillent cinquante otages rue Haxo, alors que l'épuration sanglante des quartiers se poursuit après chaque prise de barricade par les versaillais.

Samedi 27 mai :

Alors que la semaine sanglante a vu l'anéantissement de la plupart des insurgés , les rescapés investissent le cimetière du père Lachaise, poursuivis par les versaillais. Les combats se déroulent pratiquement sous les yeux de la famille : Rues panoyaux amandiers et pere lachaiseIls dureront plusieurs heures.

 

Encerclés par l’ennemi, désormais forcés de combattre au corps à corps, à l'arme blanche,147 insurgés finissent par se rendre. Ils seront malgré tout fusillés puis ensevelis devant l’actuel Mur des Fédérés, accompagnés de nombreuses autres victimes exécutées dans les quartiers environnants.

Combats pere lachaise commune 1871

Dimanche 28 mai : 

En début d'après-midi, les Versaillais prennent la dernière barricade des communards, dont l'emplacement reste incertain.

Epilogue :

 

Les années qui suivirent virent des batailles de chiffres entre protagonistes, observateurs, partisans. Aussi, je ne me risquerai pas à donner le moindre chiffre quant au nombre des victimes. Toutes ne furent pas identifiées, loin s'en faut. La destruction des archives, suivie de l'Amnistie et l'effacement des données  de 1880 ajoutent à la confusion.

Clotilde mourut en 1884 à 89 ans. En ce qui concerne ses enfants :

  • Célina : mourut à l'hôpital Tenon en 1903, sans famille, sans profession.
  • Victorine mourut à La Salpétrière en 1930, sa famille continua de vivre sur Paris.
  • Louis Philippe mourut à Bertry en 1916. En 1874, au mariage de sa fille, il habite à  Bertry. Impossible de savoir s'il a quitté Paris avant ou après les évènements.

 

Annina mourut en 1875, à l'age de 69 ans. En ce qui concerne ses enfants :

  • Anne Elisabeth, couturière, célibataire mourut en 1883 à la prison de Saint Denis.
  • Célestin, célibataire, mourut en 1914 à son domicile Parisien rue d'Orléans.
  • Julie, mourut en 1909 à l'hôpital Ste Anne. Ses descendants restèrent en région parisienne.

 

Il n'a pas été possible de retrouver la trace de deux enfants, peut-être sont-ils morts en bas âge, mais dans quelle ville ?

  • Marie Joseph Catherine née en 1839
  • Alfred Appolos né en 1842

 

Cette recherche, dans le cadre d'un atelier d'écriture  #communedeparis pour le 150è anniversaire, m'a permis, outre quelques révisions d'histoire, de découvrir toute une branche familiale éloignée. Je remercie tout particulièrement le groupe de recherche généalogique Généalogie-Paris

 

 

 

 

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Date de dernière mise à jour : Jeu 10 oct 2024

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Commentaires

  • Dussaussois
    • 1. Dussaussois Le Sam 27 mars 2021
    Très bel article sur ce terrible épisode de la guerre de 1870/1871 qui met en avant quelques familles de Bertry.
    Si les prussiens n'avaient pas libéré 50 000 prisonniers qui renforcèrent les troupes des" Versaillais," l'issue aurait pu être différente de mon point de vue ,mais on ne refait pas l'histoire.
  • Veronique Muller-Espeche
    Une véritable plongée dans un Paris ensanglanté
    Et un épilogue qui permet de "suivre" un peu le devenir des malheureux qui l'on vécus
    Une lecture très agréable, merci pour ce billet
  • Catherine Livet
    • 3. Catherine Livet Le Mar 23 fév 2021
    J'ai apprécié cette visite de Paris en plein drame de la Commune. On ne pense pas toujours à ce que nos ancêtres parisiens ont enduré durant ces tragiques événements.

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