Joseph DEPREUX (1889-1914)
- Le Mer 21 août 2024
- Dans Histoire locale
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Mort pour la France le 29 août 1914 à Le-Hérie-la-Viéville.
Il connut le triste destin, d’être le 1er mort de Troisvilles
Joseph DEPREUX
A rejoint le 43e RI, à Lille, dès l’annonce de la mobilisation générale. Il laisse derrière lui ses parents, Pierre DEPREUX et Marie BASQUIN, ainsi que 5 frères et sœurs. Il est l’aîné de la famille, sa plus jeune sœur n’a que deux ans.
Dès le 5 août, son bataillon embarque à la gare de marchandises de La Madeleine, direction Aubenton, dans l’Aisne. Il passera donc pas très loin de chez lui. Troisvilles est plus près d’Aubenton que de Lille, à l’opposé.
De là, les hommes marchent, pendant une semaine, vers la Meuse, les Ardennes, sous une forte chaleur, lourdement équipés, barda sur le dos.
La Belgique
L’ordre leur parvient qu’ils doivent se rendre en Belgique. Nouvelle marche pendant plusieurs jours. Ils doient participer à la défense d’Hastière (entre Dinant et Givet) et de son pont, afin de ralentir la progression Allemande.
Les patrouilles s’accrochent à plusieurs reprises aux ennemis, les terribles uhlans qui occupent la partie droite du fleuve. Les combats se poursuivent jusqu’au 23 août. Le pont finit par être détruit, mais les Allemands atteignent l’autre rive, par un pont situé en amont.
C’est début du repli vers l’Aisne.
La bataille de Guise
Le 1er corps d’armée fort de 30 000 hommes de troupes fraîches sera lancé dans la bataille. Il est composé essentiellement d’hommes du département du Nord, animés d’une ardeur furieuse à la pensée que l’ennemi a envahi leur terre natale et menace leurs foyers. Le 43e combat autour de Le-Hérie-La-Vieville.
La bataille est considérée comme une victoire française, qui permettra de préparer celle de la Marne. Elle fera beaucoup de victimes, on parle de 9 000 morts chez les Allemands, mais je n’ai trouvé aucun chiffre sur les pertes françaises !
Joseph Depreux faisait partie de ces valeureux soldats tués au combat.
Beaucoup de corps déchiquetés par les tirs d’artillerie ne furent pas retrouvés. Un jugement du 20 octobre 1920 le déclara « Mort pour la France », entérina le décès et lui attribua la croix de guerre à titre posthume.
"Bon et brave soldat tué glorieusement le 29 août 1914, à son poste de combat devant Guise".
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